Le Père Jean-Baptiste ANDRÉ
décédé le 25 mai 1994 a Strasbourg, à l’âge de 84 ans inhume a Wolxheim, le 30 mai
Né : o5.o5.10, à Carspach (Strasbourg). Profès : 08.09.29, Neufgrang'e. Prêtre : 04.07.36, Chevilly
AFFECTATIONS Cameroun : Sangmélima (3 7-38).Recoubeau (40-45), Blotzheim (45-49); France . 'professeur à Blotzheim (38-39), Allex -Neufgrange, directeur de l'imprimerie (49-54), puis économe (54-56) ; Blotzheim, professeur, puis semi-retraite (5690). Retraite : Wolsheim (90-94).


Le Père André a commence sa vie active de spiritain par une déception : à peine arrive à Sangmelima il lui a fallu, pour raison de santé, rentrer en France. La nostalgie du Cameroun l'y a suivi, le restant de son existence..

La guerre fit de lui un caporal infirmier ; la maladie le réduisit bientôt à la réforme, trois mois avant la débâcle, ce qui explique une longue affectation à Allex. Puis les années s'écoulent en Lorraine ou en Alsace, sans autre * faits marquants, dans les charges qu'il assume, que l'exemple d'un homme de volonté, travailleur assidu et consciencieux, totalement dévoue à la Province, en particulier au service des enfants de nos Écoles apostoliques.

Il a eu le goût de la nature et il aimait à le faire partager, par les élèves, avec des succès divers, quand il s'agissait de l'entretien des massifs ou des pelouses. Jusqu'à la fin de sa vie, à WOIxheim, il s’efforçait courageusement de marcher, mais auparavant, même déjà vieilli, il faisait honte à de plus jeunes. par sa participation à des randonnées pédestres, ce qui était selon lui une forme d'apostolat de la bonne humeur.

A Blotzheim, en marge de l'enseignement, il assurait un service paroissial dans les environs. On à remarqué qu'il était très soucieux des personnes âgées. Il avait le contact facile et on devinait sa bonté sous des dehors réservés.

Ces dernières années, sur le déclin, gravement malade et sans illusion, il laissait transparaître de plus en plus une assez grande sérénité, qui arrondissait des angles autrefois bien marqués. Au reste, "il avait du temps" : il le consacrait à la prière, dans l'acceptation de la souffrance.
Repris du P. Jean LITSCHGI

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