Le Frère Samuel BIENVENU,
décédé à Chevilly le 3 octobre 1985,
à l'âge de 78 ans.


Joseph Bienvenu, est né le 27 novembre 1908, à Pont-Scorff dans le diocèse de Vannes où ont germé tant de vocations spiritaines. Il appartenait à une famille profondément chrétienne. L'éducation dont il bénéficia le prépara à répondre à l'appel du Seigneur, tout comme son frère François, son cadet de 2 ans, qui deviendra plus tard assomptionniste.

En 1920, il entre au petit séminaire-collège de Pont-Croix (Sud Finistère). C'est à cette époque qu’il découvre la congrégation du Saint-Esprit et, en 1924, il rejoint l'Abbaye de Langonnet. Sa vocation religieuse et missionnaire s'étant révélée réelle, il est envoyé, l'année suivante, au postulat des Frères à Chevilly. Il y fait son noviciat et y prononce ses premiers vœux, le 8 septembre 1928. il prend alors le nom de Samuel.

Au cours des premières années de vie religieuse, il exerce diverses activités : il est successivement jardinier et infirmier à Chevilly et Orly, puis cuisinier à la maison mère. C'est dans cette communauté que son désir de partir en mission va être exaucé. A la suite d'une rencontre fortuite avec le Supérieur Général de l'époque, Monseigneur Le Hunsec, il se retrouve, un beau jour, avec une affectation pour le vicariat apostolique de Brazzaville.

Il demeurera au Moyen-Congo de 1932 à 1956, y assumant de multiples fonctions qui lui permettront de donner libre cours à ses richesses humaines et spirituelles. C'est d'abord l'école Jeanne-d'Arc de Brazzaville où pendant 14 ans il exercera ses capacités de pédagogue, comme professeur, puis comme directeur. il passera ensuite 2 ans à Kibouendé, 6 ans à Brazzaville et enfin 2 ans à Mindouli. Homme à tout faire, on lui confiera de multiples activités écoles, œuvres de jeunesse, sacristie, musique, jardin, basse-cour, etc.

En 1956, il est rappelé en France et nommé à la rue Lhomond où il est chargé de la porterie et de la sacristie. Puis en 1967, ce sera la communauté de Lille où, pendant 8 ans encore, il rendra d'inestimables services.

En 1975, surviennent de graves problèmes de santé. Il doit subir d'importantes opérations. Il décide alors de prendre sa retraite à Chevilly. Malgré ses ennuis de santé, il tient à apporter sa contribution à la bonne marche de la communauté, jusqu'au moment où le mal qui devait l'emporter le condamne à garder la chambre à l'infirmerie, où il meurt le 3 octobre 1985. -
Jean Ferron - PM, n° 118.

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