Le Père François CLAINCHARD

Décédé à Lorient le 4 août 2008, âgé de 86 ans
Né : 07/02/22, Les Fougerets (56). Profès : 06/05/45, Piré. Prêtre : 01/10/50, Chevilly.
AFFECTATIONS : CONGO : Kindamba (51-54); Mbamou (55-65) ; Mouleke (65-70); Voka (70-72); Mbanza-Nganga (72-74). FRANCE : Maison Mère (74-75, recyclage). CONGO : Mbanza-Nganga (76-78); Linzolo (78-84); Paroisse St. Kisito de Brazzaville (84-90); Maison Libermann (90-95, comptabilité) FRANCE : Maison Mère (95-98, procure; 98-2002, Cavimac); Piré sur Seiche (02-07, retraite); Langonnet (07-08, retraite).

Avec le Père François Clainchard, c'est une longue vie missionnaire qui s'éteint, une longue vie toute à l'écoute de son Seigneur, une longue vie de fidélité donnée au service de la mission et plus particulièrement à l'Église du Congo où il aura passé près de 50 années. C'est en 1951 que François Clainchard débarque au Congo, il y a donc 57 ans. De 1951 à 1954, il sera vicaire à Kindamba, puis professeur pendant dix ans au séminaire de Mbamou, pour retrouver la vie paroissiale de 1965 à 1990. Il est ensuite, durant 5 ans, supérieur de la maison Libermann à Brazzaville, chargé de l'accueil et du service de la comptabilité de la procure. Il est également aumônier des Petites Sœurs des Pauvres.
En 1995, c’est l'année de son retour en France où il continue le service de la comptabilité et des assurances (Cavimac) à la Maison Mère. Puis, en 2002, c’est le moment de la retraite. Il accepte de se retirer dans sa terre bretonne, à Piré d'abord puis à Langonnet.
François a été un homme de devoir et de fidélité. Pour lui, la pastorale ne se faisait pas dans les bureaux mais chez les gens. Tous les soirs à 17 heures, il était dans les quartiers, plus souvent à pied qu'en voiture, pour la visite des catéchistes, des malades, des chrétiens engagés qu'il fallait soutenir et encourager.
François savait faire confiance à ses confrères. Ce qui le caractérisait, c'était sa grande conscience professionnelle jusque dans les petites choses. Pour lui, il fallait toujours bien faire ce qui était confié, dans le respect de l'heure car il ne supportait pas les retards. On peut imaginer ce qu'il a du endurer comme patience !
Son tour de force aura été d'avoir accepté de s'initier dès le début et très vite à l'outil informatique. Cela n'allait pas de soi. Il aura été admirable de patience durant ce temps d'initiation qui lui aura permis, sur la fin de sa vie missionnaire, de rendre encore de multiples services aux procures de Brazzaville et de Paris. Personne ne pouvait imaginer qu'en arrivant à Langonnet en relative bonne santé, François allait décliner si vite pour rejoindre le Seigneur. Cette année, nous célébrons au Congo, le pays d'adoption de François, les 125 ans d'évangélisation missionnaire. Aujourd'hui, il nous quitte en la fête de la Transfiguration. Il contemple désormais la vraie lumière qui ne s'éteint pas.
François Le Bec
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