Le Père Alain DIQUÉLOU,
1877-1918


Le 5 juillet 1877, à Penmarch-Kerity, Jean Diquélou et Françoise Drézen présentèrent leur nouveau-né et le firent baptiser sous le nom d'Alain. C'est dans les écoles de la congrégation que le jeune Alain poursuivit ses études classiques : successivement à Seyssinet, Castelnaudary, Mesnières et Merville. Profès le 2 janvier 1898, il accomplit ensuite son année de service militaire et fut ordonné prêtre à Chevilly le 28 octobre 1902.

Le P. Diquélou fut heureux de recevoir son obédience pour les missions d'Angola. Il apprit le Portugais et commença son ministère à Coconda en 1903 et à Cassinga en 1904. Il s'y dévoua avec toute la bonne volonté qui l'a toujours animé. De nature un peu rude, mais homme de foi, de régularité et de devoir, il promettait d'être un solide missionnaire quand, après quatre ans seulement, les médecins l'obligerent à rentrer en Europe (mars 1907) ; il était atteint d'une entérocolite chronique, dont il ne devait plus guérir complètement. Divers traitements prescrits par un spécialiste de Paris lui permirent de se maintenir et de s'adonner à certains ministères.

Il eut alors l'occasion de soutenir sa famille en acceptant le préceptorat d'un jeune garçon chez un châtelain du Faouët durant trois années. Il fut ensuite aumônier à Limours et à Bligny.

En 1918, à son désir de reprendre les missions extérieures, les supérieurs le nommèrent à la Martinique, espérant pour lui un climat favorable. Arrivé le 8 mars 1918, il accomplit un court interim au Lorrain et fut affecté au Morne-Rouge. C'est là qu'il accomplit pieusement son sacrifice le 8 décembre 1918. Il avait 41 ans.

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