Le Père Henri DRÉANO,
1914-1987


Le Père Dréano est né en 1914 à Questembert. C'est là qu'il fut ordonné prêtre en 1946, après avoir étudié à Rome, où il obtint une licence de théologie.

En 1947, il part pour la Guadeloupe où il fut d'abord vicaire à Pointe-à-Pitre, puis à Massabielle ; il combina ces deux postes avec la fonction de professeur au collège de Massabielle. Puis il fut vicaire à Ste-Anne dont il devint curé en 1951, et commença la construction d'une grande chapelle à Dauville.

Après l'achèvement de la chapelle, il rentra en France où il travailla un an à la procure, avant d'être professeur à St-Ilan, durant quinze ans, dans la section des "vocations tardives".

En 1968, il est affecté à la Guyane. Vicaire à la cathédrale durant trois ans, il fut ensuite chargé de la paroisse naissante de la Ste-Famille, sur la route de Montabo ; il jeta les bases solides d'une vraie paroisse, en visitant systématiquement les familles, quartier par quartier, et en suscitant le concours de nombreux laïcs.

En 1976-77, il suivit un cours de recyclage à Paris, qui se termina par un pèlerinage en Terre Sainte. De retour en Guyane, on lui confia la paroisse de Mana, fondée en 1828 par Anne-Marie Javouhey. Le bourg de Mana n'est pas bien grand ; mais à plusieurs kilomètres, il y a les villages indiens d'Awara, des Hottes, et celui, nouveau, de SautSaba. C'est là que le Père donna le meilleur de lui-même, en y sacrifiant sa santé et sa vie. Dans tout ce qu'il entreprenait, le P. Dréano agissait avec un plan précis, qu'il suivait avec détermination et ténacité. La maladie et l'extrême fatigue n'arrivaient pas à l'arrêter ; à ses remplaçants occasionnels, il laissait ou envoyait des notes longues et détaillées sur le travail à accomplir en son absence.

Si quelqu'un a mérité, après cette vie, de jouir du repos auprès du Seigneur, c'est bien le Père Henri Dréano. C'est ce qui lui est arrivé en décédant à Quimperlé, le 26 juin 1987, à l'âge de 73 ans.

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