Georges Hugel est né an 1914 à Saessolsheim, en Allemagne, coin de pays qui est devenu par la suite l’Alsace. Il fait ses études primaires à Saessolsheim et ses études secondaires à Blotzheim et à Saverne. Il fait profession le 9 septembre 1933. Il est ordonné prêtre le 5 juillet 1942. De février 1943 à juin 1945, il est administrateur de paroisses en Moselle.
Le 26 septembre 1945, le Père Hugel part pour le Canada où il passera le reste de sa vie. À son arrivée, il sera professeur au Collège Saint-Alexandre de la Gatineau. En 1951, on lui confiera l’aumônerie des Sœurs du Clergé à Lac-au-Saumon, Matapédia. En 1954, il retournera au Collège Saint-Alexandre comme professeur jusqu’à septembre 1955. De nouveau, on lui demande de retourner à Lac-au-Saumon où pendant 12 ans, il sera maître des novices. En 1967, il se joint à ses confrères de Saint-Jean-de-Dieu (L.-H. Lafontaine) comme aumônier. Après plusieurs années de ce ministère, il acceptera, en 1984, l’aumônerie des Sœurs de la Providence à Boucherville et ensuite à Cartierville. En 1997, il se retire à la résidence des Spiritains à Montréal.
Le Père Hugel nous laisse le souvenir d’un homme de Dieu humble, simple, très fidèle à ses devoirs de religieux, d'une grande foi. Ces dernières années, il en a passé des heures à la chapelle à prier. Ceux qui ont vécu avec le Père Hugel ces derniers mois l’ont entendu crier moult fois "Mon Dieu, aidez-moi". Ces nombreux "Seigneur, aidez-moi", au-delà de l’angoisse, n'étaient-ils pas des cris exprimant sa foi et son amour pour son Dieu comme l’enfant devant son Père? Et comme un fruit de sa prière, un service discret à la vaisselle, au jardin et ailleurs. Le Père Georges a été un vrai pasteur selon le cœur de Dieu : professeur, aumônier, maître de novices, tout pour remplir sa mission dans l’obéissance à la volonté de son Dieu.
Outre sa famille religieuse en France et au Québec, il laisse dans le deuil en Alsace des sœurs, des neveux et des nièces. Après la messe des funérailles, la dépouille a été conduite pour l’incinération. Les cendres ont été déposées en terre dans le Jardin du Souvenir des Spiritains à Gatineau.