P. Jean-Baptiste JACQUES
Bulletin Général de la Congrégation Tome 20 p. 355
Décédé à l’Ile Maurice le 14 octobre 1899


Le lendemain du décès de ce cher confrère, La Croix de Maurice consacrait à sa mémoire les lignes suivantes :

« Le R P. Jacques a succombé hier au presbytère de Saint-Jean, où il avait trouvé auprès du P. Haaby tous les adoucissements qu'une affectueuse sollicitude pouvait apporter à la grave maladie dont il était atteint et qui, depuis quelques mois, ne laissait plus d'espoir de guérison . Ses funérailles ont lieu aujourd'hui à Saint-Jean, :sous la présidence de Sa Grandeur .

« Le P. Jacques était un missionnaire plein de zèle, de généreuse ardeur . La plus cruelle épreuve que la maladie ait pu lui apporter a été d'épuiser graduellement ses forces, qu'il voulait dépenser sans compter pour le bien des âmes .

« C'est une perte bien sensible pour les fidèles, pour le diocèse et pour la famille religieuse du défunt. » (n° du 15 Octobre 1899)

Le P. Jacques (Jean-Baptiste-Célestin), né à Grand-Failly, diocèse de Nancy, le 24 octobre 1850, avait d’abord appartenu à la Congrégation des Frères de Nancy, où, pendant dix-huit ans, il était resté professeur dans diverses maisons de cet Institut . Désireux de se vouer, comme missionnaire, au salut des âmes, il fut admis sur sa demande, en 1887, au petit scolasticat de Cellule, où il acheva ses études latines, en remplissant ­la fonction de surveillant au petit séminaire . Au bout de sept ans, il arrivait à la profession, le 15 août 1894 .

Envoyé de nouveau à Cellule, puis à Castelnaudary, comme professeur d'enseignement moderne, il reçut deux ans après, sur son vif désir d'aller en Mission, son obédience pour l’île Maurice, où il devait, hélas ! achever bien prématurément sa carrière .

Le P. Ditner écrit au sujet de sa mort :
« Le bon P. Jacques se meurt d'une néphrite et d'une hypertrophie du foie . Je le regrette immensément . Très économe, bon religieux, caractère ouvert et jovial, il savait dérider tous les fronts, alors même qu'il souffrait beaucoup . Ce que j'admirais par-dessus tout en lui, c'est sa grande foi et sa dévotion extraordinaire, d'une naïveté touchante, envers la T. S. Vierge. » `

Le Père Jean-Baptiste JACQUES, 1850-1899
Le P. Jacques, né à Grand-Failly par Longuyon, le 24 octobre 1850, avait d'abord appartenu à la congrégation des Frères de Nancy, oû pendant 18 ans, il avait été professeur dans diverses maisons de cet institut. Désireux de se vouer comme missionnaire au salut des âmes, il fut admis sur sa demande, en 1887, au petit scolasticat de Cellule, où il acheva ses études latines, en remplissant la fonction de surveillant au petit séminaire. Au bout de 7 ans, prêtre en 1893, il arrivait à la profession le 15 août 1894.

Après deux ans de professorat à Castelnaudary, il fut heureux d'être envoyé en mission à l'île Maurice dans l'Océan Indien. Bon religieux, de caractère ouvert et jovial, il savait dissimuler ses souffrances. Vicaire à la paroisse St-Jean de Quatre-Bornes, il succomba à sa maladie le 14 octobre 1899, il avait 49 ans. Ses funérailles furent présidées par l'évêque de l'île, Monseigneur O'Neill.

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