Le Père Jean-Marie JULOUX,
1886-1938


Né à Meslan le 10 juin 1886, Jean-Marie Juloux venait de terminer sa rhétorique au collège de Vannes quand il se présenta au noviciat spiritain à Chevilly. Le Père Genoud le prépara à la profession pour le 22 octobre 1906. Après ses deux années de philosophie, il accomplit son service militaire dans l'artillerie, et revint à Chevilly pour la préparation théologique à la prêtrise, qu'il reçut le 28 octobre 1912. Affecté l'année suivante au Sénégal, c'est à Bignona en Casamance qu'il fut mobilisé pour la guerre le 2 août 1914.

C'est dans la section des Infirmiers coloniaux qu'il accomplit ses quatre années de guerre, d'abord à Dakar, puis en France comme caporal infirmier, interprète à l'Hôpital Sénégalais de St-Raphaël dans le Gard.

En 1919, il revint à Bignona, dans cette mission ouverte dix ans plus tôt, et qui comptait alors 5 ou 600 catholiques pour une population de 90.000 fétichistes. En 1924, il fut appelé à Ziguinchor, chef-lieu de la Casamance.

Après un congé en France, où il fit une cure à Vichy, il prit en 1928 la direction de la mission d'Oussouye, détachée de Ziguinchor en 1924. Revenu en France en 1930, il eut à diriger durant trois ans l'école d'agriculture de St-Ilan. Il repartit de nouveau dans sa mission de Casamance en 1933. Mais sa maladie de foie l'obligea à un rapatriement le 24 février 1938. Hospitalisé à Paris, il y décéda le 30 mars, à l'âge de 52 ans, mission accomplie.

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