Le Frère Joseph-Marie LAIGO,
1837-1902


Ce bon Frère avait été attiré dans la congrégation par l'exemple et les conseils de son frère puîné, le Frère Paterne. Né à Grand-Champ le 21 février 1837, Francois-Mathurin Laigo était tisserand de son état, et en même temps sacristain de la paroisse ; il y fut vivement regretté par le clergé de l'endroit, à son départ pour Langonnet, en décembre 1866.

Admis à l'oblation le 9 juin 1867, il passa ensuite au noviciat central de Chevilly, où il fit profession le 19 mars 1869, à 32 ans.

Peu après, il était placé comme chef de section à la maison Saint-Michel de Priziac. Il avait peu d'instruction, mais il rachetait cela par un bon caractère et, surtout, par sa piété, sa régularité et un vrai dévouement. Aussi fut-il admis aux vœux perpétuels, dès l'expiration de ses premiers engagements.

Envoyé plus tard à St-Ilan, à cause de son état de santé, il y fut chargé du service intérieur, comme chambriste et chef de propreté.

Décédé à St-Ilan le 31 mai 1902, à l'âge de 65 ans, le Père Kuentz, supérieur de la communauté écrivait à son sujet :

"Ce bon Frère, était aimé de tous. C'était, en effet, un modèle des vertus religieuses. Il a été surtout bien édifiant durant sa longue maladie. Tous les jours il assistait à deux messes ; et il l'a fait, tant qu'il a pu se trainer, deux jours encore avant sa mort... Enfin, sans agonie, sans effort il a rendu sa belle âme à Dieu le 31 mai. Marie, porte du ciel, a voulu que son enfant allât clôturer dans la félicité son mois béni..."

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