Le Père Marcel MARTIN
né le 30 décembre 1911 - décédé le 25 janvier 1990


Evoquer la figure du Père Marcel MARTIN est à la fois facile et délicat, tant elle apparaît toute simple et toute en finesse. Je voudrais le faire avec l'amicale discrétion qui a présidé à nos rencontres.

I. Le Lozérien du sud

Né à Villefort en Lozère, le 30 décembre 1911, au cœur de la ville toute dominée par les montagnes cévenoles il a toujours gardé cette aisance de vivre en ville avec un cœur de campagnard. Il a perdu sa mère la naissance et son père trois ans plus tard mais comme il était le dernier des cinq, il a é toujours fort entouré.

C'est à 11 ans qu'il entre au petit séminaire de Langogne. Après sa classe de troisième il entre à l'Ecole Apostolique de Cellule dans le Puy-de-Dôme chez les missionnaires spiritains dont le travail apostolique en AFrique et ailleurs le séduit. A la fin de ses études secondaires, il entre au noviciat spiritain de Neufgrange, en Moselle, où il prononce ses premiers vœux religieux en 1930. Pour sa formation philosophique, il est envoyé au séminaire spiritain de Mortain dans la Manche, où on note sa facilité pour les études. Il a é exempté de service militaire. Sa formation théologique à Chevilly dans la banlieue parisienne, le conduit au sacerdoce en 1936. Mais il ne fait pas partie du groupe nommé pour l’Afrique. Ses connaissances littéraires le font nommer professeur de l’école secondaire des Spiritains à Allex dans la Drôme. Il a exposé plusieurs objections à ses supérieurs, spécialement dans une lettre du 4 septembre 1939 au lendemain de la déclaration de la guerre, le souci qu'il avait de sa sœur aînée qui a été pour lui une mère, et qui était alors infirme et sans ressource, élevant en plus un petit neveu orphelin lui aussi. Je ne m'étonne pas de ce que plus tard il comprenne d'emblée le Père Brottier et les orphelins d'Auteuil.

Une lettre du 19 décembre 1939 montre toute son affection pour sa famille, pour la paroisse de Villefort privée de ses prêtres mobilisés et pour le travail de la Congrégation spiritaine dont il se sent tout à fait solidaire. "C'est un devoir pour moi de vous remercier pour m'avoir accordé de passer ce temps dans ma paroisse. Elle était très lourde sans ses deux vicaires, et en ne voyant son doyen mobilisé lui aussi qu'à de rares intermittences... Hier Mgr l'EVêque et Mgr le Vicaire Général que j'ai vus, m'ont dit merci de ce geste de mes supérieurs et m'ont exprimé leurs regrets de me voir partir. Je suis assuré que votre autorisation aura fait quelque chose en notre faveur dans le diocèse. Je dois vous dire merci à titre personnel. En ces jours si pénibles à vivre, ma sœur a été grandement consolée de m'avoir près d'elle... Je rentre enfin avec le seul regret de laisser la paroisse, mais heureux de reprendre la vie de communauté qui est un si grand soutien".

En 1941, il intervient encore auprès de ses supérieurs en faveur de sa sœur: il voudrait utiliser ses honoraires de messes pour subvenir aux charges de cette sœur qui perd, par suite de la guerre, ses travaux de couturière et il doit aussi rembourser un emprunt que la guerre a rendu improductif. "Je vous laisse à décider si je pourrais d'une façon quelconque aider ma sœur et me libérant également peu à peu d'une partie des dettes. Peut-être pourriez-vous m'autoriser, pour ce faire, à disposer des mes honoraires de messes pendant un certain temps? Je m'en remets à votre décision. En aucune façon je ne voudrais frustrer, en ce moment surtout, la Congrégation, de sommes auxquelles elle peut prétendre plus que ma famille. Avec l'assurance de ma soumission la plus sincère..." (lettre du 8 novembre 1941). On comprend que le P. Martin soit resté si attaché aux siens et que ce soit bien réciproque.

Il s'est toujours tenu au courant de la vie de Villefort; il participait à la vie de l'église de son baptême, Saint Victorin, et au pélerinage du 29 juillet à la chapelle Saint-Loup, quand ses congés lui permettaient d'être présent. Avec quelle fidélité il était attentif aux événements de sa Lozère natale! Nous échangions le journal "Lozère Nouvelle" avec des commentaires complices qui faisaient sourire les confrères. La formule du Cardinal Etchegaray est tellement belle et juste: "Ce Lozérien du sud était un méridional du Nord: son sens de la mesure, de la 'discretio', de la 'sobrietas' romaine et presque monacale, fleurissait parmi les senteurs de l'humour provençal" (Oss Rom 27 fév.90 p.4). Car le Père Martin se situait toujours à "midi moins le quart": il était méridional mais il marquait bien sa différence des hauteurs cévénoles et ne prenait pas davantage pour lui les traits d'un confrère auvergnat sur les Gabales du De Bello Gallico.

II. Le spiritain de service.

Sa formation sacerdotale terminée, le jeune spiritain va donner à sa vie une profondeur qui prend l'allure de préparation providentielle. Il se révèle excellent éducateurs et deux ans plus tard en 1939, il est nommé "préfet de division" ou plutôt Directeur à l’école spiritaine de Cellule où il avait fait ses études secondaires. Il en profite pour préparer une licence es Lettres à l'Université de Clermont de 1941 à 1943. Il a noué de solides amitiés qui compteront beaucoup pour lui et lui resteront fidèles. Mais il n'en négligeait pas pour autant ses élèves. Il les a même profondément marqués. Je me trouvais de passage à la communauté spiritaine de Neufgrange en Moselle peu après son décès: j'ai été frappé du souvenir que nos confrères de l'Est de la France avaient gardé du Père Martin. Les écoliers ou étudiants à cette époque avaient fui la zone occupée pour se trouver dans le Puy-de-Dôme. Ils avaient connu le P. Martin. Ils gardaient de lui, le souvenir d'un accueil fraternel et d'une grande compréhension de leur situation de dés. Il leur avait laissé l'exemple d'une grande ouverture d'esprit et de discipline éducative et équilibrée. Presque 50 ans après, ce souvenir gardait en eux toute sa fraicheur.

En 1943 il est nommé économe au Séminaire Français de Rome. A cause de la guerre bien sûr, il devra attendre deux ans pour rejoindre ce poste qu'il occupera jusqu'en 1954. On imagine les soucis d'un économe de Séminaire étranger en 1945 à Rome. Le Séminaire qui avait eu 201 séminaristes en 1930 avait été réduit à une trentaine pendant la guerre! Mais très vite, dès la rentrée 1945, il est à 75 et l'année suivante il reprend son plein contingent de 100 séminaristes. Ce chiffre ne se maintiendra pas et suivra la même courbe que celle des séminaires de France. Mais l'économe de ces années d'après guerre a su maintenir la maison, ses finances et ses relations, à son plus haut niveau. C'est lui qui a fait installer le chauffage et l'eau courante: les Anciens du Séminaire en parlent encore. Il passera à son successeur un Séminaire Pontifical plein comme un œuf et recherché Ce service éducatif pour un spiritain missionnaire est une épreuve, celle de vivre son idéal missionnaire par procuration pouvait-on dire parfois à cette époque: devoir s'atteler à des tâches sédentaires, auprès d’élèves et d'étudiants fort attentifs et sympathiques certes, mais loin de la vitalité africaine, alors que tous les autres confrères de même formation envoient des récits enthousiasmants d'une vie apostolique toujours débordée. Il fallait approfondir ses motivations et voir dans ces services éducatifs et administratifs une réelle participation à la vie missionnaire de la Congrégation. Le P. Martin avait compris cela et il vivait sa vocation spiritaine à la place qui lui incombait avec beaucoup de sérieux et de profondeur.

Des services multiples qu'il assurait dans la maison et à l’extérieur, il n'aimait pas parler mais il y était toujours régulier et empressé. Il lisait beaucoup, et malgré sa formation littéraire, il n'aimait pas écrire. Pas moyen de lui faire rédiger le moindre article. La bibliothèque du Séminaire lui doit beaucoup. Il s'en est occupé un moment où ses études dans les universités romaines et dans les séminaires élargissaient leurs horizons. La bibliothèque devait suivre une évolution importante de contenu, de mode de gestion, de rapport à ses usagers; le Père Martin a su s'entourer de collaborateurs et proposer des solutions efficaces.

Il n'a jamais voulu être vraiment professeur mais il a longtemps enseigné le français à l'institut Maria Assunta. Il a fait entrer beaucoup de séminaristes français dans les nuances de la langue italienne. Il savait choisir les textes et conseiller les lectures pour faire non seulement apprendre mais aimer cette langue tout comme il avait chez lui quelques livres qu'il savourait et dont il parlait avec enthousiasme, si on traînait un peu devant la bibliothèque dans son bureau. A l'extérieur il a répondu à beaucoup de demandes de service de la part d'institutions ou de familles pour des aides pédagogiques ponctuelles.

III. Le Procureur discret.

C'est pourtant par la suite que le P. Martin va donner toute la mesure de ce bel ensemble de qualités qui en ont fait une personnalité si attachante et si reconnue. Le service qui lui échoit est d'ailleurs peu défini, même dans les termes: "Procureur du Séminaire" comme on disait au début de son travail, il est devenu par la ré de son travail "Procureur des Evêques de France" à Rome. C'est bien par ses qualités de service tous azimuts qu'il a donné ce poste un rayonnement si important. Je relève à titre d'exemple dans le rapport moral de 1975 par le P. Picard recteur du séminaire de 1969 à 1975: "Le P. Procureur, Marcel Martin, est connu comme le loup blanc par les évêques de France et par leurs chancelleries qui apprécient à l'unanimité, sa serviabilité, sa rapidité et son efficacité. Il est connu tout autant du personnel de tous les Dicastères, du plus haut responsable au plus modeste secrétaire, si bien qu'il n'a pas son pareil pour entre-bailler les portes les mieux verrouillées, au moins suffisamment pour qu'on y glisse la main qui recevra le document dé." Echos de Santa Chiara Avril 1976 p. 19.

L'accueil des groupes français à Rome, évêques, pèlerins, écoles, Mouvements, avec les informations à l'avance et les rendez-vous d était une spécialité du P. Martin. Tous ceux qui lui avaient confié leur voyage et leurs désirs se voyaient informés en arrivant du programme précis avec encore quelques possibilités de changements ou de plages libres pour des rendez-vous de dernière minute.

J'ai particulièrement admiré l'organisation et la disponibilité du P. Martin pendant le Concile Vatican II et lors des Visites ad Limina des évêques. Ce n'était pas seulement un organisateur, mais un discret conseiller, ou plutôt il savait suggérer la visite qu'il serait fort utile de faire sur un problème délicat. Et pour concilier ces suggestions avec un programme toujours très serré d’évêques qui ont à régler le plus de choses en un minimum de temps, il y fallait plus que de la diplomatie. Ayant dû le remplacer une fois ou deux dans ce service, je peux témoigner de la grande complexité de l'exercice. Le P. Martin avait assez de relations pour pouvoir prendre certains raccourcis.

Un témoignage du Cardinal Etchegaray a su exprimer la qualité du service du Père Martin pendant le Concile: "Au cours des quatre sessions du Concile, le Séminaire Français était devenu avec le Père Martin un hôtel trois étoiles pour les évêques français, et il favorisa l'accueil d'évêques d'autres pays par des réunions fraternelles auxquelles participa le cardinal Wojtyla. Comme pour les évêques, le Concile fut pour lui un grand tournant. Avant, ses relations épiscopales passaient surtout par le chemin aride des rescrits, des indults, des suppliques. Après, elles prennent la chaleur de contacts personnels et fréquents, avec une disponibilité de plus en plus exigeante." (Oss. Rom. 27/2/1990 p.4). Nous avons là le témoignage autorisé d'un véritable itinéraire spirituel personnel et ecclésial du Père Martin et nous savons combien il est vrai. Que de fois en ces temps conciliaires et post-conciliaires, il a été consulté et il a conseillé au sujet de Mgr Lefebvre!

Le service des acteurs directs du Concile et des synodes, l'accueil de tant de cardinaux, évêques et experts, la préparation de leurs bonnes conditions de travail, ont fait du Père Martin un témoin privilégié de toute l'œuvre conciliaire, et un collaborateur apprécié de beaucoup. Cela a créé des liens d'estime et d'amitié dans le monde entier qui ne se sont jamais relâchés. Les autorité françaises ont voulu reconnaître la qualité de ces services à Rome en nommant le Père Martin Chevalier puis Officier de la Légion d'Honneur.

IV. Le Postulateur ardent

Il est indispensable de noter à part le service de Postulateur des causes des saints parce que le Père Martin s'y est donné avec une passion particulière. Ce n'est pas un service banal et les qualités demandées par le Vatican pour assurer ce service sont impressionnantes: "Peuvent être postulateurs les prêtres, les membres des Instituts de vie consacrée et les laïcs; mais ils doivent être compétents en théologie, en droit canon et en histoire, ainsi qu'au courant des manières de procéder de la Congrégation des causes des Saints". Ceci ajouté aux compétences déjà signalées complète le témoignage d'une personnalité hors du commun, avec en plus cette discrétion qui lui était si naturelle.

Le nombre de causes qui lui ont été confiées est impressionnant. Il m'a parlé un jour de dix-sept, je ne saurais l'affirmer car il distinguait celles qui avaient des dossiers en cours et celles qui attendaient des jours plus glorieux. Parmi les causes les plus connues qui ont abouti à la béatification citons les causes spiritaines: le Bienheureux Laval, apôtre de l'Ile Maurice, premier béatifié de Jean-Paul II qui lui a confié son ministère papal; le Bienheureux Daniel Brottier, missionnaire au Sénégal, aumônier militaire de la guerre de 1914 et directeur des Orphelins apprentis d'Auteuil; les martyrs d'Angers, Marcel Callot, le jociste de REnnes, décédé en camp de concentration; le P. Chevrier, béatifié à Lyon au cours de la visite de Jean-Paul II: les téléspectateurs de France ont remarqué derrière la figure du pape dont le vent agitait les ornements liturgiques, le maintien droit et digne d'un prêtre aux cheveux blancs et au regard recueilli, c'était le Père Martin qui avait tant fait pour que toute la cérémonie puisse être. Quelques jours auparavant il avait écrit aux Supérieurs spiritain de Paris: "Je célébrerai mon anniversaire de vœux le 4 à Lyon auprès du Saint Père dans la cérémonie de béatification du Père Chevrier. Je suis heureux de m'y trouver en Postulateur d'un si saint et si véritable prêtre" (lettre du 17/9/86)

Combien ces causes de saints comptaient pour lui et concrétisaient sa vocation missionnaire dans ce service nous en trouvons de nombreux témoignages dans sa correspondance. Ainsi cette lettre du 9 septembre 1980: "Ce matin tous quatre, avec ferveur, nous avons fêté le Bienheureux Père Laval. Dieu sait s'il m'est cher, puisque j'ai postulé sa cause! Qu'il nous aide! Et qu'il nous envoie des vocations!" Mais la liste des causes pour lesquelles le Père Martin n'épargnait ni visite, ni fatigue, ni recherche, et qui n'ont pas encore abouti est aussi impressionnante: le Père Libermann, le Père de Foucault, le Père Cesnac pour rester dans les fondateurs de Congrégations.

V. L'ami en profondeur.

Les causes de saints valaient au Père Martin beaucoup de courrier, de voyages, de souvenirs qu'il accumulait avec complaisance dans son bureau. Quelqu'un qui le connaissait bien nous fait revivre ce que beaucoup ont pu constater: "Il avait fait de son bureau une sorte de bazar oriental, ouvert à tout venant, pèlerin en panne ou évêque de passage. Sans cesse interrompu dans son travail, il vous faisait asseoir sur un fauteuil bas et incommode, contre son bureau encombré d'objets hétéroclites. Il gardait tout dans un désordre calculé, avec le seul but de faire face à toute demande imprévue de l'ami importun de l'Evangile. Il pouvait ainsi extraire un billet d'audience ou de cérémonie papale, un plan de catacombe, une carte touristique, un livre d'art... ou l'étymologie d'un nom". (Cal Etchegaray, art.cit.)

Personnellement je me suis toujours demandé comment il pouvait régler des affaires délicates et compliquées avec cette façon qu'il avait de répondre au téléphone par monosyllabes aussi inarticulées que répétées: "si, si... come no.. ecco, ecco, bene, bene..." et on sentait pourtant que le courant passait fort bien! Je crois qu'il savait établir avec ses correspondants un tel climat d'amitié et de confiance que ces petits mots prenaient toute leur signification, comme dans l'Evangile: "Que votre oui soit oui..."

Il faudrait évoquer ici quelques amis personnels du Père Martin. Sans manquer à la discrétion qui le caractérise on peut parler de Mgr Jacques Martin qui a é longtemps Préfet de la Maison Pontificale, du Cardinal Benelli, de Cardinal Caprio, de Mgr Balboni tous anciens du Séminaire Français et qu'un bon repas d'anciens a réuni chaque année pendant une longue période avec le Père Martin et le Recteur du Séminaire. Les vacances en France étaient pour lui une suite de visites d'amitié dans les prieurés et les presbytères. Je pourrais citer de nombreuses familles où le Père Martin était accueilli comme chez lui, en Italie et en France. Avec une simple carte de vœux, sur ses éternels bristols intitulés "Le Père Marcel MARTIN, de la Congrégation du Saint-Esprit", était formulée avec tant d'affection. Voici une de ses dernières au moment où il se sentait en si bonne forme au début de ses vacances à Nice le 22 décembre 1989: "Avec ma nièce, je vous adresse tous mes vœux... Ne doutez pas qu'on vous souhaite toutes les grâces dont le Seigneur sait être le dispensateur ainsi qu’aux membres de la communauté et de la Province. Avec notre grande reconnaissance pour tout votre dévouement et vos attentions, l'an dernier en période si difficile pour moi et qui est surmontée maintenant ". Il le croyait et pourtant, quelques jours plus tard, le jour de son 78ème anniversaire; il allait être de nouveau atteint par la maladie qui l'emportait le 26 janvier 1990.

Les témoignages reçus par le Séminaire Français et la Province de France au moment de son décès frappent par l'expression d'une longue et profonde amitié: cardinaux, abbés de Monastères, Supérieures Générales et amis de partout.

Je crois pouvoir conclure ce trop bref témoignage en citant le "Bulletin des Amitiés Charles de Foucault" d'avril 1990: "Bon serviteur, le Père Martin l'a été durant toute sa vie sacerdotale par son dévouement quotidien de religieux missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit. IL a bien servi L'Eglise et l'Eglise de France surtout, puisque son ministère au Séminaire Français l'amena pendant 35 ans à remplir la fonction de "procureur" des évêques français assurant à ces derniers les conditions les meilleures pour leurs visites ad limina, pour leurs séjours à Rome, pour leurs relations avec les organismes de la Curie Romaine". Le Père Marcel Martin avait bien trouvé sa vocation dans l'Eglise.
Jean Savoie

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