Le Frère Marie-Joseph Michel,
décédé à Linzolo, le 14 mai 1922,
à l’âge de 47 ans.

Né le 2 mai 1875 à Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes-du-Nord) Marie-Joseph Michel fit ses études classiques aux Cordeliers de Dinan, puis entra au noviciat des maristes et commença son cours de philosophie. Avant d’achever cette première partie des études ecclésiastiques, il quitta la congrégation des maristes pour son service militaire. En 1899, son service achevé, il obtint son admission au noviciat d’Orly, mais la même difficulté qu’il avait rencontrée en philosophie de s’appliquer aux études, le détermina à faire sa profession comme frère (6 juillet 1901). Il fut envoyé au vicariat apostolique de l’Oubanghi.

Voici ses états de service dans la congrégation : à Brazzaville, ferblantier et sacristain (1901). À Lékéti, charpentier, menuisier, il rebâtit la chapelle et la maison d’habitation ; il est aussi cuisinier (1902 à 1907). À Sainte-Radegonde, charpentier, menuisier, il rebâtit la maison des pères incendiée par la foudre (1907-1908). À Saint-François-Xavier (Boundji), il travaille à élever la maison des sœurs, celles des filles et la chapelle (1908 à 1912). Le 20 juillet 1912, il part se reposer en France et revient à Brazzaville le 18 mai 1913. À Saint-Jean-Baptiste de Bétou, en 1913-1914, il s’adonne surtout à la menuiserie. De 1914 à 1916, il est de nouveau à Boundji, puis, de 1916 à 1919, à Notre-Dame de Lékéti (sacristain, jardinier). En août 1919, il est envoyé à Linzolo (menuisier, charpentier) où il meurt le 14 mai 1922, par suite d’abcès au foie. »

Le Père Jaffré donne, sur ses derniers moments, les détails qui suivent : « Atteint mercredi 10 mai, vers le soir, d’une bilieuse qui paraissait toute ordinaire, le Frère Marie-Joseph a été la victime des foudroyants progrès de la maladie et vient de rendre son âme à Dieu. » -
BG, t. 30, p. 783.

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