Père Georges RATZMANN
Décédé à Wolxheim le 16 août 2001, âgé de 87 ans.
Né : 23.04.14, Colmar (68) ; Profès : 08.08.35, Orly. Prêtre : 10.08.41, Chevilly.

AFFECTATIONS : FRANCE : Villejuif, vicaire (42-44) ; Soubès, curé (44-45).
Centrafrique : Mbaiki, vicaire (45-54) ; Sibut (54-55) ; Bangui, procureur (55-64).
France : Maison-Mère, procure (64-66) ; CIM (66-74) ; Blotzheim (74-82); Chalampé, ministère (82-91) ; Wolxheim (91-2001)


Georges est le neuvième de dix enfants. Prêtre, la guerre retarde son départ en Centre-Afrique. Georges est vicaire à Villejuif puis à Massy, ensuite à Loubès dans le Lot et Garonne. La guerre terminée, il est affecté à Mbaïki dans un secteur de brousse. Il s’adonne à ce ministère avec la fougue de sa jeunesse, mais aussi avec attention à la vie des populations. Il a la patience du semeur qui sait admirer la richesse de la terre dans laquelle il enfouit la semence de l’Evangile.

Après six mois à Sibut, il devient procureur du diocèse de Bangui qui recouvre alors la superficie des 2/3 du pays. Il doit veiller au bien être de tous ceux qui vouent leur temps et leurs énergies à l’annonce de la Bonne Nouvelle et à l’enracinement de l’Eglise jusque dans les villages les plus reculés du pays.

Puis il se met au service de sa Province. Après deux années de travail sédentaire, le voilà ‘Père Itinérant’, chargé des expositions missionnaires à travers la France. Il était méticuleux dans la préparation de ses expéditions, rien ne faisait défaut dans son "tube citroën" qu’il entretenait avec beaucoup d’amour.

Econome à Blotzheim, il fut un artisan de paix dans la communauté. Il y excellera et se fera des amis fidèles dans toute la région.

On fait ensuite appel à lui pour dépanner la paroisse de Chalampé dans le Haut Rhin. Il y restera neuf ans. Il devient un personnage incontournable. Tous se souviennent de son engagement au service des causes écologiques ou humanitaires comme lors des célébrations de l’Ile du Rhin.

A Wolxheim, il assure l’économat. Son état de santé se dégrade : il tombe lentement dans la dépendance. Grâce au dévouement de tous, spécialement des Sœurs, il vit ce temps de renoncement dans la sérénité de celui qui se sait aimé du Seigneur : "Cessons de craindre : rien ne peut nous séparer de la tendresse de Dieu. Ce temps va me permettre de me rapprocher davantage du Seigneur et de me préparer pour le dernier voyage sans regret ni amertume," écrira-t-il.

Georges avait fait sienne la devise de la Congrégation "un seul cœur et une seule âme". Dans les tâches qui lui furent confiées, il a vécu la solidarité. En acceptant volontiers les services et fonctions que requiert la vie de la Congrégation, il a manifesté sa propre vitalité apostolique.
Repris des PP Paul Schoeffel et Kress