Le Père Herbert SCHLIENGER Décédé à Lyon le 6 juillet 2010, âgé de 90 ans
Né : 4/01/20,Stein-Säkingen (CH). Profès : 30/11/40, Piré. Prêtre : 21/09/48, Bouveret.
AFFECTATIONS : France, O.A.A. : Blanquefort (48-50); Sannois (50-58) ; Château des Vaux (58-77); SUISSE : Montana/CH (77-90); France : La Côte Saint-André (90-2008) ; séjour en Ehpad (2008-2009) ; Langonnet (2009-2010) ; Lyon (Ehpad, 2010)

Le Père Herbert Schlienger est né le 4 janvier 1920 à Stein-Sakingen dans le canton d’Argovie. Il accomplit ses études primaires à Bâle et poursuit ses études secondaires à Florennes, en Belgique. Chaque année, durant les études, les élèves étaient notés par les différents directeurs : le candidat Schlienger passait de l’excellent sujet à celui de sujet immature ! Comme quoi, il faut relativiser le jugement des hommes, si supérieurs soient-ils !

Il est ordonné prêtre à l’école des Missions du Bouveret par Mgr Batiot, évêque de Majunga, avec les deux frères Ballestraz, Edmond et Émile, et le Père André Mettan. Il est ensuite affecté à l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil dépendant de la Province de France, où il passera toute sa vie si l’on excepte les 13 ans qu’il passera comme directeur de la villa Notre Dame à Montana. Puis, il retournera à l’œuvre d’Auteuil.

Un ancien élève dit de lui : " Vous avez été, toute votre vie, un serviteur discret et efficace pour le bien de chacun et de la collectivité. Vous avez su allier un caractère trempé et une délicatesse infinie. A votre exemple, nous nous efforcerons de servir les plus démunis, d’accepter les tâches, les plus humbles sans jamais rechercher, ni les honneurs, ni la première place ".

Surprenant, ce Père Herbert Schlienger : Suisse allemand, il parlait et écrivait parfaitement le français. Missionnaire, il n’a jamais quitté l’Europe et, arrivé à un âge très avancé, il trouvait sa joie au service des jeunes.

Il s’est éteint le 6 juillet 2010 à Lyon et a été inhumé à la Côte Saint André (38), établissement de la Fondation d’Auteuil ; entouré de tous ces jeunes qu’il a aimés et servis durant ces longues années. ‘En bon et fidèle serviteur’, qu’il repose dans la joie de son Maître.
D’après un texte de Noël Tinguely
paru dans ‘Pentecôte’ édition Suisse n°853
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