Le Père Yves SOCKEEL,
1922-1991


Né : 01.02.22, Lallaing (Cambrai) ; Profès : 05.10.43, Piré ; Prêtre: 26.02.50, Chevilly. Affectations : Libreville, Séminaire (50-62) ; Ste-Anne, Fernan Vaz (62-63) ; Libreville (63-64) ; Oyem, Séminaire (64-75) ; Màkokou (76-85) ; Booué (8591).

Yves est né dans le "Nord" minier, aux fortes traditions familiales de foi et de travail. Son père était ingénieur des mines. Ayant découvert sa vocation missionnaire à "St-Joseph" de Douai, il suit le parcours spiritain de son temps ... et voilà que, comme Libermann sa santé est ébranlée au point que son ordination sacerdotale est mise en question. Sa santé rétablie, il peut partir pour l'Afrique (1950). Il commence alors une longue vie d'enseignant (lettres et mathématiques) au Gabon : 33 ans sur 41 années de présence. Yves a trouvé l'épanouissement dans l'enseignement.

La grande époque de sa vie, ce sont ses onze années au Séminaire Saint-Kisito, à Oyem. Il en est le fondateur. Il est entouré d'une équipe de prêtres et de coopérants. Il sait faire l'unité autour de lui. Exigeant, il est aimé des élèves. Il est souriant, - plein d'humour d'abord envers lui-même ; sa communauté est très fraternelle. En 1975, il laisse la responsabilité du Séminaire à un prêtre diocésain Il quitte son œuvre, mais il aimera l'évoquer dans ses souvenirs.

Après une année de recyclage à Paris (75-76), Yves va changer d'activité. A Makokou, il est chargé d'un secteur pastoral et il enseigne au collège. Arrive l'âge de la retraite : il quitte le relatif confort de Makokou pour la jeune et pauvre mission de Booué. Il y passe ses dernières années, toujours accueillant et fraternel, avec l'abbé Charles Aboghé, prêtre diocésain du même âge que lui.

Sa santé décline : il doit surveiller son cœur, mais il tient à rester à son poste et à y retourner à peine subie une opération chirurgicale fin 90. Oppressé, le matin du 12 juin 91, il va voir le médecin en voiture. Rentré àla Mission, il monte dans sa chambre pour se reposer. Quelques instants après, il est retrouvé mort sur son lit.

Yves est enterré à Oyem, près de ce séminaire où il a formé quelque 400 séminaristes, pendant les années qu'il y a passées.

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