P. Joseph SPIELMANN
Décédé le 11 août 1903


né à Bergheim (Haut-Rhin), diocèse de Strasbourg (68), le 13/02/1844 ; premiers vœux à Chevilly, le 08/03/1887 ; diacre à Chevilly, le 19/09/1868 ; prêtre à Paris, le 19/12/1868 ; décédé à Langonnet (56), le 11/08/1903, à l’âge de 59 ans, après 35 ans de profession . Il a travaillé à Maurice du 17/11/1880 jusqu’au 10/01/1887 .

Le 11 août 1903, est mort à N. D. de Langonnet, par suite de paralysie, le P. Joseph SPIELMANN, à l’âge de 59 ans, après 41 années passées dans la Congrégation, dont 33 comme profès .

Voici en quels termes la Semaine Religieuse de Vannes annonçait ce décès, d’après une lettre de Langonnet :

« Le P. Spielmann, qui vient de nous quitter, était un enfant de la catholique Alsace . Il était rentré en France, il y a environ 18 mois, bien fatigué par son long séjour sous les climats tropicaux . Mgr Le Roy l’avait envoyé à Langonnet pour y attendre l’heure de la dernière visite de Dieu . Hier, fête de saint Laurent, pendant toute la journée d'adoration du Saint-Sacrement, exposé dans notre pieuse chapelle, le bon P. Spielmann, sur son lit d'agonie, unissait ses souffrances à celles de l'auguste Victime, pour les besoins de la Sainte Eglise; et ce matin il a rendu son âme à Dieu . »

Né à Bergheim (Haut-Rhin), le 13 février 1844, Joseph Spielmann, après une année d'études au collège St-Hippolyte, était entré eu 4° à Cellule le 10 octobre 1860 . Il y prit le saint habit le jour de la Pentecôte de l'année suivante, puis, toutes ses études et son noviciat terminés, fit sa profession religieuse le 29 août 1869 . II avait reçu la prêtrise à Paris, le 19 septembre de l'année précédente .

Placé alors à Blackrock, il y fut chargé, durant plusieurs années, de la direction du petit scolasticat, et vint le 25 août 1872 prononcer ses vœux perpétuels à la Maison-Mère . En octobre 1880, on l'envoya à l'île Maurice, comme professeur au collège commencé à Port-Louis ; puis à la suppression de cette œuvre, en 1882, on lui confia la paroisse St-Jacques de la Savane . Sorti de la Congrégation, dans un moment de difficultés, en 1886, il reconnut bientôt son erreur, et, sur ses vives instances, fut réadmis dès l'année suivante . Après une année passée comme professeur à Épinal, il fut nommé supérieur à Cellule en 1890 ; et enfin, en 1897, il recevait son obédience pour la Trinidad, d'où son état de santé l'obligea de revenir en 1901 . Ce fut alors qu'on l'envoya à Langonnet, où il vient de succomber, après avoir pieusement reçu les derniers secours de la religion .

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