Le Frère Georges (Télesphore) STARCK
Décédé a Wolxheim, le 29 août 1995, âge de 80 ans
Inhumé à Wolxheim, le ler septembre


Né : 16.12.14, Oberseebach (67). Profès : 20.05.34, Neufgrange.
AFFECTATIONS- Neufgrange, aide-imprimeur (31-36); Moison-mère, chambriste (36-39); Allex, jardinier (39-49) ; Neufgrange, aide-imprimeur (49-87). Retraite - Wolxheim, (87-95).

Le Frère Georges Starck est né le 16 décembre 1914 a Oberseebach, non loin de Wissembourg, de parents cultivateurs, qu'il a aidés avant de demander à entrer au postulat des -Frères, à Neufgrange, pour devenir missionnaire. Après le noviciat, il fait sa profession religieuse sous le nom de Frère Télesphore. (Ce prénom, outre qu'il sonne bien à l'oreille, est d'heureux présage, puisqu'il signifie "qui mène à bonne fin").

De 1936 à 1939, Telesphore travaille à la maison mère, comme chambriste, mais surtout comme cuisinier. De 1939 à 1949, il s'occupe de la ferme et du jardin àAllex. Il y est aussi commissionnaire. Mais la plus grande partie de sa vie il l'a passée à Neufgrange, retrouvant le métier de son apprentissage : l'imprimerie. L'âge venu avec ses fatigues, Wolxheim l'accueille le ler février 1987 ; il y meurt huit ans plus tard.

Partout il a laissé le souvenir d'un homme travailleur. "l'Écho de la Mission" et le calendrier spiritain, en particulier, ont contracte envers lui une dette énorme. Que de journées passées devant sa machine de l'imprimerie ! Travailler, s'activer restait un besoin encore à Wolxheim. Rester assis dans sa chambre, à ne rien faire le rebutait : malgré les difficultés de la marche, les allees-et-venues lui étaient indispensables.

Nous en avons gardé surtout le souvenir d'un confrère qui avait le cceur sur la main, toujours souriant et manifestant son bonheur de vous rencontrer. Son mauvais état de santé était assumé avec patience et dans la prière.

A présent le Frère Georges a rejoint dans la paix de Dieu son frère aîné, le Frère Benoît Starck, spiritain lui aussi, récemment décédé (1990 - P/M 162), et ses trois soeurs, religieuses toutes trois...
Jean LITSCHGI

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