Le Père François VALLERY-RADOT
décédé à Chevilly, le 23 avril 2001, âgé de 89 ans
Né : 23. 10. 11, Avallon (89). Profès : 08.09.30, Orly. Prêtre : 03.10-37, Chevilly

AFFECTATIONS :
FRANCE: Allex, professeur(38-39); Nogent-sur-Marne, professeur (43-48)
GABON : Libreville, professeur (52-56).
FRANCE: Allex, directeur des études (56-71) ; Chevilly, bibliothécaire (71-83). RETRAITE: Chevilly (83-01)


FRANÇOIS VALLERY-RADOT est envoyé à Rome immédiatement après sa profession, pour y faire ses études de philosophie. Il en revient muni d'un doctorat, mais c'est à Chevilly qu'il poursuit sa formation cléricale.

Sa première affectation est pour Allex, où le rejoint l'ordre de mobilisation en 1939. La guerre se termine pour lui par la captivité. Libéré en 1943, il est mis à la disposition du diocèse de Paris et y exercera divers ministères. Le dernier sera à l'Haq-les-Roses ; c'est là qu'il collaborera avec le P Lucien Deiss pour les premiers essais de psaumes en français rythmé, qui devaient connaître un succès mondial.

En 1952, il est affecté au collège Bessieux de Libreville, où il enseignera les lettres classiques et modernes à une jeunesse promise a un brillant avenir. En 1956, il retrouve Allex, comme professeur de lettres et directeur des. études. Il saura faire partager à ses élèves sa passion pour la bonne littérature ; ce qui ne l'empêchera pas de favoriser aussi les disciplines scientifiques.

En 1971, comme l'école n'assure plus le second cycle du secondaire, il quitte Allex pour prendre la responsabilité de la bibliothèque de Chevilly. Il l'enrichit notablement et la fait fonctionner pour des étudiants encore assez nombreux (scolasticat, noviciat, consortium).

En 1983, sa santé commence à décliner et il prend sa retraite à l'infirmerie de Chevilly. C'est là qu'en mai 1984 ses anciens élèves de Libreville viennent le chercher pour un voyage touristique au Gabon ; ce sera l'occasion pour le président Bongo de le décorer du mérite gabonais.

Les années de maladie sont occupées par la prière et la lecture. Le père Vallery-Radot parle de plus en plus difficilement ; mais son sourire ne s'efface jamais. Et c'est dans ce même sourire qu'il a accueilli le Seigneur qui l'appelait le 23 avril, - après un dernier merci à son supérieur.
Pierre Buis