En 1955, il part pour la mission au Gabon où il restera 26 ans à Oyem, Bitam, Libreville, Lambaréné, Bissok. Il découvre une culture nouvelle pour lui, apprend la langue fang et annonce l'Évangile avec persévérance et méthode.
Dominique a une petite santé : il rentre en Europe en 1981, pour se soigner, se recycler. N'étant plus en mesure de repartir en Afrique, il souhaite vivre dans une région pas trop humide et s'investir dans la pastorale en milieu rural. Depuis la communauté d'Allex, il réussit à s'intégrer dans une équipe " in solidum " de prêtres diocésains. Il s'y épanouit.
Arrivé à l'âge de 77 ans, Dominique accepte sagement de se retirer de la pastorale active. Il entre " en retraite " tout en rendant quelques services à la communauté pendant plu-sieurs années, particulièrement en répondant au courrier de la revue de St Joseph.
Mais sa santé continue de se détériorer : pneumonies et bronchites l'affaiblissent -il en a conscience- et il manque de plus en plus d'appétit. Finalement, sur le conseil avisé d'Etienne Lefèvre, il décide à venir à Wolxheim, où, selon sa correspondance avec son provincial, il se sent bien, tout en regrettant de ne pouvoir se promener dans les alentours si beaux.
Tout jeune déjà, la rougeole puis la diphtérie l'avaient conduit à l'hôpital et en isolement pendant plusieurs mois. De 1981 à 1983, il souffre d'une double pneumonie, de pleurésie et passe 7 mois en sanatorium à Montana et de nombreux mois en convalescence. Etant à Allex, ses poumons en mauvais état se rappellent à son bon souvenir ; il est hospitalisé de longues semaines à l'hôpital de Crest. Le 21 décembre 2010, un de ses frères meurt en Australie, à l'âge de 82 ans, d'une grave bronchite. Ce décès marque beaucoup Dominique qui suivra finalement la même piste : infection pulmonaire profonde, oedème grave. Son coeur a lâché dans la nuit du 23 au 24 mars. Maintenant, Dominique a tout le loisir d'écouter les choeurs célestes l'enchanter. Après l'épreuve de la passion, il peut chanter l'alléluia pascal éternellement !